Epargne salariale, les Français jouent les « fourmis »
40 % – les "cigales" – préfèrent toucher l'argent tout de suite même si cette somme est imposable à l'impôt sur le revenu. Le fait nouveau constaté ces dernières années est que les salariés "fourmis" sont encore plus prudents qu'auparavant. Ils complètent leur participation et leur intéressement par des versements volontaires à d'autres moments de l'année. Ils sont, en outre, plus nombreux à effectuer des prélèvements mensuels sur leur salaire pour abonder leur plan d'épargne entreprise. L'inquiétude sur le financement des retraites explique en grande partie cet effort d'épargne. La proportion de salariés "fourmis" devrait encore augmenter à l'avenir à la faveur d'une disposition du projet de loi Macron, actuellement examiné au Parlement, qui prévoit que la prime d'intéressement soit, par défaut, épargnée au lieu d'être automatiquement versée.