Immobilier : le bilan 2016 de la Fnaim
« Ce qui signifie que 2,4% du parc des logements (34,3 millions en France) a changé de mains », tempère le Président de la FNAIM, Jean-François Buet. Du côté des prix, la reprise du marché s'est traduite par une légère hausse des prix de +1,5% sur un an en moyenne nationale. Dans certaines grandes villes attirant une population dynamique, les prix ont même nettement accéléré avec des hausses annuelles supérieures à 3% : Bordeaux (+4%), Nantes (+3,9%), Lille (3,5%), Paris (3,3%)… A l'inverse, il y a aussi des villes importantes en baisse pour les prix des appartements : Marseille (-0,5%), Rouen (-2,7%), Dijon (-2,9%), Poitiers (-5%).
Cette embellie s'explique notamment par la baisse des taux d'intérêt sur les crédits immobiliers (en moyenne accordés à 1,55%, soit une baisse de taux de -0,78 sur un an) qui fortement incité à l'achat, les ménages bénéficiant entre la baisse des prix des logements et celle du crédit d'un gain de pouvoir d'achat (à mensualité constante) estimé à 29% entre 2008 et 2015.
Du côté des rendements locatifs, là encore le contexte est favorable à l'investissement pierre avec un taux brut moyen estimé à 4,88% par an (bien plus élevé, hors fiscalité, que celui des fonds en euros de l'assurance-vie proche de 2%, note la FNAIM). Les meilleurs rendements locatifs s'observent à Rouen (7,2%), Rennes (6,5%), Dijon (6,4%), Marseille (6,1%). Néanmoins, en 2016, les loyers ont été stables (+0,7% de hausse moyenne nationale sur un an).
Mieux, cette bonne conjoncture devrait perdurer, annoncent les agents immobiliers au logo jaune, qui tablent sur des hausses de prix entre 2% et 5% en 2017, et un volume de transactions du même ordre qu'en 2016.