02 Jan

Quel salaire minimum pour valider un trimestre de retraite en 2024 ?

En 2024, pour obtenir la validation d’un trimestre de retraite, le salarié doit désormais percevoir une rémunération minimale de 1 747,50 €, calculée sur la base du Smic brut fixé à 11,65 € de l’heure depuis le 1er janvier de cette année.

La validation d’un trimestre de retraite auprès de la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) correspond à la perception d’une rémunération soumise à cotisations, correspondant à 150 fois le montant horaire du Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance).

 

Cette règle permet ainsi aux individus exerçant des activités à temps partiel ou de manière irrégulière tout au long de l’année d’accumuler jusqu’à quatre trimestres de retraite par an, offrant une certaine flexibilité dans l’approche de la validation des trimestres nécessaires.

 

En 2024, pour obtenir la validation d’un trimestre de retraite, le salarié doit désormais percevoir une rémunération minimale de 1 747,50 €, calculée sur la base du Smic brut fixé à 11,65 € de l’heure depuis le 1er janvier de cette année. Cette somme représente une augmentation de 57 € par rapport à l’année précédente, reflétant ainsi l’évolution du montant horaire du Smic.

 

Il est important de souligner que cette augmentation n’affecte pas les salariés percevant le Smic, car leur rémunération suit la même trajectoire, maintenant les seuils pour la validation des trimestres. Cependant, elle a des implications défavorables pour d’autres travailleurs.

Les actifs dont la rémunération n’est pas indexée sur la hausse du Smic se trouvent désormais confrontés à un défi plus ardu pour valider un trimestre. 

 

Cette réalité s’applique notamment aux jeunes qui occupent des emplois étudiants pendant la période estivale, ainsi qu’aux individus rémunérés légèrement au-dessus du salaire minimum, mais dont la durée de travail mensuelle est limitée ou qui ne travaillent pas toute l’année.

Ainsi, l’évolution des seuils de validation des trimestres de retraite peut avoir des répercussions différenciées sur les travailleurs en fonction de la nature et de la stabilité de leurs revenus, soulignant la nécessité d’une attention particulière pour garantir une équité dans le système de validation des trimestres de retraite.