Les vrais montants des fraudes en ligne révèlés par le gendarme de la Bourse
Des rendements mirifiques ou des taux de crédit attractifs, bien au-delà de l’inflation ou même des offres généreuses du Livret d’Épargne Populaire… les arnaques en ligne se multiplient.
Des rendements mirifiques ou des taux de crédit attractifs, bien au-delà de l’inflation ou même des offres généreuses du Livret d’Épargne Populaire (LEP), voire inexistantes dans les banques traditionnelles… les arnaques en ligne se multiplient.
L’année dernière, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), le gendarme français des services financiers, a ajouté à sa liste noire 1 262 sites ou entités proposant des produits financiers sans avoir les autorisations nécessaires.
La « quasi-totalité » de ces offres frauduleuses concerne des faux crédits ou livrets d’épargne, avec plus de 53 % d’entre elles usurpant l’identité d’établissements ou d’intermédiaires financiers légalement autorisés à commercialiser de tels produits, précise l’ACPR dans un communiqué. La liste noire comprend également des services de paiement ou des contrats d’assurance.
Les arnaques, de plus en plus nombreuses et coûteuses, s’accompagnent d’une hausse significative des pertes subies par les victimes. Des rendements mirifiques ou des taux de crédit attractifs, bien au-delà de l’inflation ou même des offres généreuses du Livret d’Épargne Populaire (LEP), voire inexistantes dans les banques traditionnelles… L’année dernière, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), le gendarme français des services financiers, a ajouté à sa liste noire 1 262 sites ou entités proposant des produits financiers sans avoir les autorisations nécessaires.
La « quasi-totalité » de ces offres frauduleuses concerne des faux crédits ou livrets d’épargne, avec plus de 53 % d’entre elles usurpant l’identité d’établissements ou d’intermédiaires financiers légalement autorisés à commercialiser de tels produits, précise l’ACPR dans un communiqué. La liste noire comprend également des services de paiement ou des contrats d’assurance.
Les arnaques, de plus en plus nombreuses et coûteuses, s’accompagnent d’une hausse significative des pertes subies par les victimes. En 2023, la perte moyenne liée aux faux livrets était de 93 000 euros, avec un dossier atteignant même 1 million d’euros. Pour les faux crédits, la perte moyenne était de 13 000 euros, mais pouvait atteindre jusqu’à 60 000 euros l’année dernière.
Ces montants en constante augmentation s’accompagnent d’une croissance du nombre de sites ou d’entités figurant sur la liste noire, ainsi que d’une augmentation de la proportion d’usurpation d’identité de professionnels autorisés.
Toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées par ces escroqueries, les épargnants étant particulièrement vulnérables en raison de leur recherche de placements sûrs et rémunérateurs. Le sentiment de sécurité, lié à l’absence de risque de perte en capital et à la disponibilité des fonds, attire les escrocs.
Cette année, l’ACPR met également en garde contre la prolifération de faux contrats en financement participatif proposant des investissements dans des projets liés aux énergies renouvelables, aux EHPAD, aux chambres en résidence étudiante, ou encore dans des parkings équipés de bornes de recharge électrique. En 2023, 46 sites internet ou courriels frauduleux ont été recensés dans cette catégorie, comparativement à 20 en 2022.
L’ACPR souligne l’importance de vérifier systématiquement l’autorisation d’une entité à proposer des produits bancaires ou d’assurance en consultant les registres appropriés, tels que le REGAFI, le REFASSU, et le site de l’ORIAS. En cas de doute, il est recommandé de signaler rapidement toute fraude et de déposer plainte pour prévenir d’autres victimes. avec un dossier atteignant même 1 million d’euros. Pour les faux crédits, la perte moyenne était de 13 000 euros, mais pouvait atteindre jusqu’à 60 000 euros l’année dernière.
Ces montants en constante augmentation s’accompagnent d’une croissance du nombre de sites ou d’entités figurant sur la liste noire, ainsi que d’une augmentation de la proportion d’usurpation d’identité de professionnels autorisés.
Toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées par ces escroqueries, les épargnants étant particulièrement vulnérables en raison de leur recherche de placements sûrs et rémunérateurs. Le sentiment de sécurité, lié à l’absence de risque de perte en capital et à la disponibilité des fonds, attire les escrocs.
Cette année, l’ACPR met également en garde contre la prolifération de faux contrats en financement participatif proposant des investissements dans des projets liés aux énergies renouvelables, aux EHPAD, aux chambres en résidence étudiante, ou encore dans des parkings équipés de bornes de recharge électrique. En 2023, 46 sites internet ou courriels frauduleux ont été recensés dans cette catégorie, comparativement à 20 en 2022.
L’ACPR souligne l’importance de vérifier systématiquement l’autorisation d’une entité à proposer des produits bancaires ou d’assurance en consultant les registres appropriés, tels que le REGAFI, le REFASSU, et le site de l’ORIAS. En cas de doute, il est recommandé de signaler rapidement toute fraude et de déposer plainte pour prévenir d’autres victimes.