14 Juin

Hausse des prix à Paris

Une hausse particulièrement sensible pour les grandes surfaces, dont les prix progressent de +1 % en mai et de 2,1 % depuis le début de l’année, qui s’explique essentiellement par le fait que les familles cherchent à acheter au printemps ou au début de l’été afin de pouvoir s’installer avant la rentrée scolaire et ainsi éviter le déménagement en cours d’année.
Concernant les petites surfaces, les prix des studios et deux pièces ont augmenté de +0,7 % au mois de mai soit +1,7 % depuis le 1er janvier. Ces dernières ne sont pas délaissées, mais souffrent d’une certaine forme de rejet de la part d’investisseurs rebutés par la fiscalité et à l’encadrement des loyers. En banlieue parisienne, la situation est tout autre car les prix sont restés stables en mai à l’exception notable de la Seine-et-Marne dont les prix ont baissé de -0,5 % sur ce seul mois (-1,8 % depuis le début de l’année). Enfin, en province, à l’exception notoire de Nantes (-0,2 %) et de Strasbourg (-0,6 %), les principales grandes villes voient leurs prix moyens augmenter en mai : Bordeaux +0,8 %, Montpellier +0,5 %, Marseille +0,3 %, Lyon +0,3 %. « La situation est donc très contrastée entre Strasbourg où les prix ont baissé de -2,2 % depuis le début de l’année et Bordeaux qui, au contraire, voit ses prix fortement augmenter de +2,3 %. Cet écart de 4,5 % entre deux grandes villes démontre les différences de dynamisme et d’attractivité des grandes villes françaises », explique le baromètre meilleursagents.com.