La loi Alur pénalise l’investissement locatif
Ainsi, les acquisitions réalisées à titre de placement continuent de reculer dans la France entière : -1,3 % en 2014, après avoir chuté de -7,5 % en 2013 et de -5,2 % en 2012. Au total, ce ne serait pas moins de 130 000 transactions qui ne se seraient pas réalisées depuis trois ans sur ce marché. « Le triptyque «Taxation, Réquisition, Encadrement » a inquiété les investisseurs et rompu le fil de la confiance nécessaire pour réaliser ces investissements de long terme. », expliquent les auteurs de l’étude. En effet, le manque de visibilité fiscale et réglementaire subi par les investisseurs les a poussés à rester prudents, voire à retirer leur bien du marché, ce qui a véritablement asséché le parc locatif privé et, de fait, diminué le nombre de locations mises sur le marché.?Quel visage ont les propriétaires bailleurs en ce début d’année ? Selon le réseau immobilier, les principaux investisseurs sont les retraités, soucieux de se constituer des revenus complémentaires, avec 24 % des acquisitions à leur actif. Viennent ensuite les employés et les ouvriers, avec 214% des transactions, qui eux aussi tentent de se mettre à l’abri en se constituant une autre source de revenus. En revanche, cadres supérieurs et professions libérales ne représentent qu’à eux deux 11,6% des transactions, une preuve de plus de leur désintéressement quant à ce type d’investissement immobilier.