Les loyers des meublés en hausse
À l’image du quatrième trimestre 2014 qui avait connu une hausse des loyers de +4.46 %, ce début d’année 2015 témoigne des effets de la loi ALUR, probablement à l’origine de ce phénomène. Mise en vigueur en septembre dernier, la nouvelle mesure concernant les honoraires d’agence à la charge exclusive du bailleur a pu inciter les propriétaires à élever le montant de leur loyer, afin de compenser le paiement des frais liés à la mise en location de leur bien.
La provenance géographique des locataires fait ressortir une nette progression de la demande asiatique, notamment du Japon, par rapport à l’année dernière. Cette croissance (+4 points par rapport au 1er trimestre 2014) s’explique notamment par la mobilité étudiante originaire des pays d’Asie : dans le cadre de l’internationalisation de l’enseignement supérieur, les étudiants asiatiques représentent 52 % de l’effectif mondial internationaux en formation à l’étranger. La France se positionne au 7ème rang des pays bénéficiaires de cette mobilité.
Le sursaut de la demande US est également à souligner, avec une progression de 20 % : le cours du dollar face à l'euro est en effet nettement favorable par rapport à l’année dernière. En revanche, la demande russe continue de baisser (- 44 %), notamment en raison de la dévaluation du rouble par rapport à l'euro.
En constante augmentation depuis l’année dernière (44 % en 2014 contre 41 % en 2013), la mobilité professionnelle ne cesse de croître : elle représente 50 % des motifs de séjour des locataires à Paris au 1er trimestre 2015. Considérée comme la plus belle ville du monde, mais aussi grand centre d’affaires à l’échelle européenne, Paris accueille de nombreux congrès et conventions, réunissant des professionnels originaires de France et du monde entier.
La part des étudiants, qui avait connu un pic d’augmentation à la rentrée 2014 en cohérence avec le début des formations universitaires, demeure relativement stable (36 % des locataires parisiens concernés). Les raisons familiales, des travaux dans la résidence principale ou d’autres motifs personnels sont également propices au logement temporaire et constituent les 14 % restants.