L’indice du bonheur progresse
Notre indice du bonheur, qui se base notamment sur des indicateurs économiques, a pris 5% depuis le 10 mars, et la dernière mouture de notre indice. C'est presque deux fois plus que le CAC 40, l'indice phare de la bourse parisienne, qui n'a pris "que 3,2%" depuis cette date. Comment mesure-t-on le bonheur? Aujourd'hui, la seule manière qu'on connaisse, c'est de demander aux gens s'ils sont heureux. Or aujourd'hui, on a les moyens de les contacter massivement, en temps réel. Sur tous les réseaux sociaux, l'Observatoire de BFM Business va chercher les multiples expressions du bonheur, ce qui permet de mesurer le niveau d'épanouissement des Français, sur tous les sujets. C'est ainsi qu'on peut dire qu'une des premières composantes de cette amélioration récente de leur état d'esprit tient à la santé. La fin de l'épidémie de grippe est en effet considérée comme un soulagement. Il y a également des composantes sportives. Aussi futile que cela puisse paraître, le fait d'avoir deux clubs français en quart de finale de la ligue des champions, le PSG et Monaco, cela joue sur le moral de l'Hexagone! Nous avons bien constaté, chaque lendemain de victoire, un petit impact sur la courbe de bonheur des Français. Il y a évidemment une grosse composante économique. On ressent nettement que l'idée que le pire est passé se répand. On a moins peur de se retrouver au chômage, on a l'impression que le pouvoir d'achat augmente. Le résultat direct de l'évolution des prix de l'énergie. Cet indice est récent. Nous sommes déjà capables de mesurer le lien entre le bonheur et les évolutions économiques. Nous savons par exemple que les Français vont dépenser un peu plus. Mais sur le comportement politique, c'est plus délicat. On sait en néanmoins que l'un des déterminants majeurs de la décision d'aller voter est l'état d'angoisse et de colère. La seule chose qu'on puisse affirmer avec certitude, c'est que cet état d'esprit anxieux est en train de reculer légèrement.