Pour les acheteurs, les prix de l’immobilier sont surévalués
Une proportion certes non négligeable, mais en baisse de 4 points par rapport à celle mesurée au 1er trimestre 2015, fait valoir l'étude, et de 7,3 points par rapport à celle observée fin 2014. A l'inverse, 38% des acheteurs considèrent que les prix des biens sont réalistes, soit +5,1 points de plus qu’au dernier trimestre 2014 et 5,8 points de plus qu’au premier trimestre 2015. Mais pour l'écrasante majorité des candidats à l'achat, peu importe : 93,1% des futurs acheteurs envisagent de discuter le prix du bien qu’ils convoitent, que ce dernier soit surévalué à leurs yeux ou non. C'est la plus forte proportion relevée depuis la première édition du baromètre.
Pour Cyril Janin, directeur général de Logic-Immo.com, « les taux historiquement bas des prêts immobiliers accordent aux futurs acquéreurs davantage de latitude à leur pouvoir d’achat. Néanmoins cette marge de manœuvre ne freine pas leur volonté de négocier le prix de leur acquisition ». Les vendeurs l'auront donc compris : c'est bel et bien les acheteurs qui ont la main.